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Fierté des Vosges ! Plateau Technique
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Fierté des Vosges ! Plateau Technique
Plateau technique de formation d’Uxegney : la fierté des Vosges
Formation | 88 Vosges
Le plateau technique de formation des sapeurs-pompiers des Vosges a été inauguré le vendredi 18 février 2005. De nombreux invités, parlementaires, représentants des différentes administrations, élus, personnel civil du Sdis, ainsi qu’une importante délégation de sapeurs-pompiers venant des quatre coins du département ont assisté à la cérémonie.
Texte > Flora Sauvage Photos > Christophe Dubois > spmag968 mai 2005
Il fait sombre dans la chambre ; le lit soudain s’enflamme, puis le plafond s’embrase et on est collé au sol. L’exercice dans la maison à feu paraît plus vrai que nature.
Vitrine des sapeurs-pompiers du département des Vosges, le plateau technique de formation d’Uxegney, près d’Epinal, n’a rien a envier à ses homologues répartis en France. Il faut dire que ce département est un peu particulier puisque le président du conseil général n’est autre que Christian Poncelet, président du Sénat et deuxième personnage de l’Etat. Si bien que les Vosges peuvent se vanter d’avoir une école départementale, un centre ARI, un plateau technique avec une maison à feu et des salles de cours. Situé près d’un ancien fort, le plateau technique est composé de trois bâtiments. Le premier que l’on voit en arrivant est la tour de manœuvre pour les exercices de sauvetage et protection contre les chutes (SPCC). Construit sur trois niveaux reliés par un escalier extérieur, doté d’un toit et d’une trémie, il permet de réaliser des manœuvres de progression sur toit et des exercices de sauvetage en excavations et par l’extérieur.
Maison à feu
Le deuxième bâtiment est la maison à feu. Composée de cinq simulateurs d’incendie au gaz propane contrôlés par ordinateurs, il en existe moins d’une dizaine en France. Le but recherché est de reproduire à l’identique les obstacles rencontrés dans la réalité. Cinq pièces sur 115 mètres carrés, afin de tester les stagiaires sur leur façon d’appréhender le feu et d’étudier leur comportement en milieu confiné. Les mises à feu et de fumées sont faites à partir de gaz propane, d’azote et d’huile au moyen de deux systèmes, manuel ou automatique.
Chaque pièce est munie d’un système de tuyauterie qui alimente en gaz propane des bacs métalliques remplis d’eau permettant la détente du gaz et son inflammation. Grâce à cette technologie, les mises à feu offrent des conditions d’exercice semblables à la réalité en fournissant des températures proches de 600 ° C en partie supérieure.
Le bâtiment annexe est composé du PC maison à feu, d’une salle de cours et de la remise. Grâce au plateau technique, 750 sapeurs-pompiers ont déjà été formés, et cinq stagiaires ont pu changer de voie après avoir expérimenté l’approche thermique et découvert leur peur du feu. La maison à feu, fer de lance du plateau technique, doit maintenant être complétée par la mise en place d’entraînements pour risques chimiques, routiers et technologiques. Une fois que tous les sapeurs-pompiers vosgiens seront passés par ce plateau technique, le site devrait également être accessible aux entreprises privées souhaitant former leur personnel aux risques qu’ils encourent.
Quelques chiffres
Le plateau technique
Budget global : 2 millions d’euros, financés par le conseil général. Superficie : 5,5 hectares. Possibilité d’accueil : jusqu’à 700 stagiaires.
Nombre de stagiaires formés chaque année : 500.
Equipement : 1 FPT, 1 VSAB, 1 VSR complet, 1 VTP 20 places, 2 VL, 1 VTU, 1 MPR, et dans les mois qui arrivent un deuxième FPT.
Le département des Vosges
Population des Vosges : 400 000 habitants.
Nombre d’interventions par an : 20 000.
Nombre de communes défendues : 515.
Nombre de sapeurs-pompiers : 3 000 SPV et 120 SPP.
Risques particuliers : les inondations, la montagne, les barrages, les feux de forêt, les séismes.
Les différents ateliers
Feu de garage
C’est dans cette pièce que le stagiaire est confronté pour la première fois aux flammes. Après avoir passé 1 h 30 dans la salle de cours où les formateurs lui ont enseigné ou rappelé la théorie à l’aide de vidéos et de cas pratiques, le stagiaire entre enfin dans le vif du sujet. Il s’agit ici d’éteindre la bouteille de gaz qui est située au fond du garage. « C’est là que l’on voit si le stagiaire parvient à surmonter son appréhension du feu afin de s’approcher de la bouteille de gaz pour l’éteindre », explique le lieutenant Parmentelat. Tous les murs de béton de la maison à feu sont doublés d’un revêtement isolant en acier nommé Corten, capable de résister à la déformation et à des températures de 600 °C.
Feu de cave
Dans le deuxième atelier, on rappelle au stagiaire la procédure opérationnelle en matière d’ARI (appareil respiratoire isolant). Il doit faire une reconnaissance des lieux car des grilles sont disposées de telle sorte que le stagiaire doive contourner des obstacles comme s’il était réellement dans une cave. L’objectif ici est de s’inscrire dans un processus de sécurité.
Feu de cuisine
Dans la supposée cuisine, une friteuse et une hotte aspirante prennent feu. Il s’agit d’utiliser la lance pour mettre fin à l’incendie. Pour chaque atelier pratique, un binôme de formateurs est prévu. Le premier formateur est sur place avec les stagiaires. Muni d’un ARI avec narguilé mobile, il actionne la télécommande qui permet de déclencher et d’arrêter le feu. L’autre formateur est à l’extérieur. Un troisième est au PC devant son ordinateur. Ils sont tous reliés grâce à un casque qui leur permet de communiquer entre eux. Au total il y a trois formateurs sur le site pour douze stagiaires.
Feu de chambre
C’est l’atelier le plus impressionnant. « Il s’agit d’observer la réaction du stagiaire face à un embrasement généralisé éclair », explique le lieutenant Parmentelat. D’abord le lit prend feu, puis des fumées se forment et elles prennent feu à leur tour, couvrant le plafond d’une couche de flammes de 30 cm. Le but est de repousser les flammes et d’apprendre la position de sécurité en faisant un parapluie. « Je n’ai jamais vu de roll-over pour de vrai, mais dans cette chambre c’est vraiment impressionnant ! », s’enthousiasme Pierre Ziefle, 1re classe au CI de Golbey, tout en soulignant « le réalisme des installations ».
Feu de véhicule
A l’extérieur, un simulateur de véhicule est muni de deux points de feu, dans le capot et dans l’habitacle. Il s’agit de pratiquer la technique d’extinction pure tout en é vitant les accidents. Si la manœuvre est correcte tout s’éteint, sinon on recommence jusqu’à ce que le stagiaire réussisse à éteindre le feu. C’est l’atout majeur de ce plateau technique. « Finis les caissons, les palettes ou les pneus que l’on enflamme, ici on recommence jusqu’à ce que les gestes soient bien enregistrés », explique le sergent formateur Lebrun.
Formation | 88 Vosges
Le plateau technique de formation des sapeurs-pompiers des Vosges a été inauguré le vendredi 18 février 2005. De nombreux invités, parlementaires, représentants des différentes administrations, élus, personnel civil du Sdis, ainsi qu’une importante délégation de sapeurs-pompiers venant des quatre coins du département ont assisté à la cérémonie.
Texte > Flora Sauvage Photos > Christophe Dubois > spmag968 mai 2005
Il fait sombre dans la chambre ; le lit soudain s’enflamme, puis le plafond s’embrase et on est collé au sol. L’exercice dans la maison à feu paraît plus vrai que nature.
Vitrine des sapeurs-pompiers du département des Vosges, le plateau technique de formation d’Uxegney, près d’Epinal, n’a rien a envier à ses homologues répartis en France. Il faut dire que ce département est un peu particulier puisque le président du conseil général n’est autre que Christian Poncelet, président du Sénat et deuxième personnage de l’Etat. Si bien que les Vosges peuvent se vanter d’avoir une école départementale, un centre ARI, un plateau technique avec une maison à feu et des salles de cours. Situé près d’un ancien fort, le plateau technique est composé de trois bâtiments. Le premier que l’on voit en arrivant est la tour de manœuvre pour les exercices de sauvetage et protection contre les chutes (SPCC). Construit sur trois niveaux reliés par un escalier extérieur, doté d’un toit et d’une trémie, il permet de réaliser des manœuvres de progression sur toit et des exercices de sauvetage en excavations et par l’extérieur.
Maison à feu
Le deuxième bâtiment est la maison à feu. Composée de cinq simulateurs d’incendie au gaz propane contrôlés par ordinateurs, il en existe moins d’une dizaine en France. Le but recherché est de reproduire à l’identique les obstacles rencontrés dans la réalité. Cinq pièces sur 115 mètres carrés, afin de tester les stagiaires sur leur façon d’appréhender le feu et d’étudier leur comportement en milieu confiné. Les mises à feu et de fumées sont faites à partir de gaz propane, d’azote et d’huile au moyen de deux systèmes, manuel ou automatique.
Chaque pièce est munie d’un système de tuyauterie qui alimente en gaz propane des bacs métalliques remplis d’eau permettant la détente du gaz et son inflammation. Grâce à cette technologie, les mises à feu offrent des conditions d’exercice semblables à la réalité en fournissant des températures proches de 600 ° C en partie supérieure.
Le bâtiment annexe est composé du PC maison à feu, d’une salle de cours et de la remise. Grâce au plateau technique, 750 sapeurs-pompiers ont déjà été formés, et cinq stagiaires ont pu changer de voie après avoir expérimenté l’approche thermique et découvert leur peur du feu. La maison à feu, fer de lance du plateau technique, doit maintenant être complétée par la mise en place d’entraînements pour risques chimiques, routiers et technologiques. Une fois que tous les sapeurs-pompiers vosgiens seront passés par ce plateau technique, le site devrait également être accessible aux entreprises privées souhaitant former leur personnel aux risques qu’ils encourent.
Quelques chiffres
Le plateau technique
Budget global : 2 millions d’euros, financés par le conseil général. Superficie : 5,5 hectares. Possibilité d’accueil : jusqu’à 700 stagiaires.
Nombre de stagiaires formés chaque année : 500.
Equipement : 1 FPT, 1 VSAB, 1 VSR complet, 1 VTP 20 places, 2 VL, 1 VTU, 1 MPR, et dans les mois qui arrivent un deuxième FPT.
Le département des Vosges
Population des Vosges : 400 000 habitants.
Nombre d’interventions par an : 20 000.
Nombre de communes défendues : 515.
Nombre de sapeurs-pompiers : 3 000 SPV et 120 SPP.
Risques particuliers : les inondations, la montagne, les barrages, les feux de forêt, les séismes.
Les différents ateliers
Feu de garage
C’est dans cette pièce que le stagiaire est confronté pour la première fois aux flammes. Après avoir passé 1 h 30 dans la salle de cours où les formateurs lui ont enseigné ou rappelé la théorie à l’aide de vidéos et de cas pratiques, le stagiaire entre enfin dans le vif du sujet. Il s’agit ici d’éteindre la bouteille de gaz qui est située au fond du garage. « C’est là que l’on voit si le stagiaire parvient à surmonter son appréhension du feu afin de s’approcher de la bouteille de gaz pour l’éteindre », explique le lieutenant Parmentelat. Tous les murs de béton de la maison à feu sont doublés d’un revêtement isolant en acier nommé Corten, capable de résister à la déformation et à des températures de 600 °C.
Feu de cave
Dans le deuxième atelier, on rappelle au stagiaire la procédure opérationnelle en matière d’ARI (appareil respiratoire isolant). Il doit faire une reconnaissance des lieux car des grilles sont disposées de telle sorte que le stagiaire doive contourner des obstacles comme s’il était réellement dans une cave. L’objectif ici est de s’inscrire dans un processus de sécurité.
Feu de cuisine
Dans la supposée cuisine, une friteuse et une hotte aspirante prennent feu. Il s’agit d’utiliser la lance pour mettre fin à l’incendie. Pour chaque atelier pratique, un binôme de formateurs est prévu. Le premier formateur est sur place avec les stagiaires. Muni d’un ARI avec narguilé mobile, il actionne la télécommande qui permet de déclencher et d’arrêter le feu. L’autre formateur est à l’extérieur. Un troisième est au PC devant son ordinateur. Ils sont tous reliés grâce à un casque qui leur permet de communiquer entre eux. Au total il y a trois formateurs sur le site pour douze stagiaires.
Feu de chambre
C’est l’atelier le plus impressionnant. « Il s’agit d’observer la réaction du stagiaire face à un embrasement généralisé éclair », explique le lieutenant Parmentelat. D’abord le lit prend feu, puis des fumées se forment et elles prennent feu à leur tour, couvrant le plafond d’une couche de flammes de 30 cm. Le but est de repousser les flammes et d’apprendre la position de sécurité en faisant un parapluie. « Je n’ai jamais vu de roll-over pour de vrai, mais dans cette chambre c’est vraiment impressionnant ! », s’enthousiasme Pierre Ziefle, 1re classe au CI de Golbey, tout en soulignant « le réalisme des installations ».
Feu de véhicule
A l’extérieur, un simulateur de véhicule est muni de deux points de feu, dans le capot et dans l’habitacle. Il s’agit de pratiquer la technique d’extinction pure tout en é vitant les accidents. Si la manœuvre est correcte tout s’éteint, sinon on recommence jusqu’à ce que le stagiaire réussisse à éteindre le feu. C’est l’atout majeur de ce plateau technique. « Finis les caissons, les palettes ou les pneus que l’on enflamme, ici on recommence jusqu’à ce que les gestes soient bien enregistrés », explique le sergent formateur Lebrun.
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Mer 7 Déc - 20:37 par olivierh
» La marche pour Mickaël
Dim 20 Juin - 15:52 par Mitch
» attention mitch
Sam 13 Mar - 20:34 par Mitch
» date de la manoeuvre du moi de Mars ??
Mer 3 Mar - 11:54 par Vincent
» petite parodie pompier j'adore les paroles !!!!
Mar 2 Mar - 14:33 par Mitch
» aidé dedel
Ven 19 Fév - 14:01 par Vincent
» c'est vrai tres bonne sainte barbe 2010 arrive lol
Sam 13 Fév - 10:53 par Mitch
» vidéo d'incendie
Sam 13 Fév - 0:03 par hervé
» PRESENTATION
Ven 12 Fév - 23:51 par Admin